Donner intérêt a bien faire ne relève pas de trucs, encore moins de discours. C’est un état d’esprit qui ne peut être compris, assimilé, mis en oeuvre qu’à la suite d’une réflexion tirée d’exemples, de faits - dont aucun ne doit être retenu comme recette - mais pouvant inspirer de multiples réalisations. Toute ressemblance avec des situations connues serait purement fortuite.

   La réunion commence à 8 h 30. Echanges de nouvelles professionnelles et personnelles en attendant les derniers arrivants.
   Le directeur d’usine arrive, donne à chacun le bonjour matinal.
   Arrivé près du directeur de production, en lui serrant la main :
-    Combien on a fait, cette nuit ?

Que le patron soit soucieux des résultats, c’est heureux, mais la question est  mal venue ! Il pouvait commencer par demander
-    comment s’est passée la nuit ?
-    les appros étaient-ils bons ?
-    pas de panne ?
-    l’équipe de nuit a-t-elle bien tourné ?
-    pas d’absent ?
-    qui était de faction ?
-    la qualité, satisfaisante ?....
Car le résultat qui intéresse, à juste titre, le directeur est la conséquence de tout cela.
A cette occasion, l’animateur de la réunion apprit au directeur que son surnom était « Combien-ça-va »…


   A contrario :
   D’un ingénieur de fabrication :
-    J’ai fait plusieurs usines. Dans chacune d’elles, les rencontres avec le directeur débutaient toujours par : « Où en sont vos résultats ? ».
Là où je suis maintenant, la première question du patron est : « où en est votre équipe ; y-a-t-il des collaborateurs qui pourraient donner mieux ailleurs ? en est il qui progressent ?...


   Les questions du patron traduisent ses priorités et orientent  les actions de  ses managers.
  

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