Management d'entreprise : acquérir le savoir-faire pour donner intérêt à bien faire

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POUR DES MANAGERS DURABLEMENT RESPONSABLES

Yann FERAUDY & Bernard GUÉRY





  Cent neuf pages pour évoquer les lignes de conduite qui inspirent le management de l’activité dont l’auteur a la responsabilité au sein du groupe Yves Rocher.

   En réponse aux questions qui lui sont posées, Yann de Féraudy, D.G.A aux opérations et système d’information, évoque les multiples situations qui émaillent la vie quotidienne d’une entreprise française, familiale, d’envergure internationale dont la réputation et le succès ne sont pas à démontrer.

   Il y est question de "l’art de faire vivre" la communauté entreprise ; autrement dit, de la politique qui vise à créer les conditions de réalisation pérenne du bien commun : le service aux clients dans la durée.

  On n’y trouve pas de développement théorique ou idéologique, pas de grandes considérations sur les modèles et systèmes dont   gourous et spécialistes  en mal de nouveautés nous abreuvent , si ce n’est pour en souligner les limites quand on les confronte aux réalités  ; les propos – étayés de maintes anecdotes – sont une illustration de la volonté qu’avant de chercher à motiver les hommes, il convient de ne pas les démotiver, en conciliant le plus grand intérêt de chacun des collaborateurs et l’intérêt de la communauté.

   Nos correspondants y trouveront maintes références à ce que diffuse CPE depuis…son origine.   

 Pour commander : Editions Dipso’s - 12,00 €
                                     Tél : 0243 701 861 -
                                     contact@dipsos.fr

ORGANISATION

*   UNE ORGANISATION EST SAINE
                       
                   QUAND ELLE ÉCLAIRE LES RÔLES DE CHACUN
                   EN ÔTANT LES CLOISONNEMENTS
                   QUE SUSCITE
                   LA SPÉCIALISATION.

*   UNE ORGANISATION EST PARALYSANTE
                   

                   LORSQU'ELLE BLOQUE LES INITIATIVES,
                   REFLÈTE LA SUSPICION
                   OU LA MÉFIANCE




SÉMINAIRE CPE

UNE INVITATION EN BONNE ET DUE FORME

   Une entreprise associée de longue date aux activités de CPE, organise régulièrement des sessions de travail autour des thèmes qui font la ligne de conduite de l'entreprise.
   Destinées aux personnes dont le rôle d'influence sur la fonction et la responsabilité des autres est primordial - managers, donc chefs et collaborateurs des services "support"- elles réunissent nouveaux collaborateurs et "anciens"; les uns pour découvrir ou mieux comprendre la politique de l'entreprise (art de faire vivre la communauté) , les autres, qui reviennent à ces sessions après quelques années, ou suite à  changement de responsabilité, promotion...pour faire le point, et ainsi analyser les progrès , les points forts...et d'efforts tant personnels que collectifs.


SUBJECTIVISME & APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ DE SERVICE

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1 - La question à résoudre : comment reconnaître et mobiliser la personne dans ce qui la distingue d’une machine ? Homme et machine travaillent. Mais ce qui les différencie, c’est la qualité des services rendus par la personne, fruit de ses qualités physiques, morales, intellectuelles et psychologiques.

2 – Objection : Prendre en compte ces qualités, pour reconnaître la personne, c’est ouvrir la porte au subjectivisme, qui nous fait juger à partir de concepts généraux : disponibilité, enthousiasme, esprit d’équipe, disponibilité, esprit d’analyse, loyauté, franchise, honnêteté, ouverture d’esprit…Autant de références pour lesquelles n’existe aucun instrument de mesure permettant de quantifier le travail fourni !

3- Solution : Le jugement sur la qualité des services rendus ne peut se former qu’à partir des actes, et des faits. C’est dire qu’il ne peut être question de juger de la qualité de service d’un collaborateur sans un contact régulier qui permet de voir, d’observer, de constater, d’analyser ses faits et gestes. D’où le rôle essentiel du chef direct…et les limites de ce que l’on nomme « management à distance ».

4 – Résolution : Si les faits ne corroborent pas le jugement que l’on portait sur la qualité de service d’un collaborateur, il convient d’écarter ce jugement.

Petite histoire 

-       Ce qui me gêne avec Arlette, c’est son manque de disponibilité, propos du patron d’une entreprise de restauration collective  évoquant la qualité de service de son assistante. Le soir, je ne peux pas compter sur elle ; or, c’est le moment où je peux enfin me concentrer sur certaines tâches que durant la journée je ne peux affronter en raison du service aux clients, des fournisseurs….

-       A quelle heure démarre-t-elle et finit elle sa journée ? demande  l’interlocuteur.

-       8h30 pour terminer vers 16h30, car il lui faut récupérer ses enfants à l’école…

-       Et pendant son temps de présence, sa disponibilité ?

-       Parfaite ! Je n’ai que des compliments à faire sur les services qu’elle rend…

-    Ne seriez-vous pas en train de confondre service et servitude ? Ce n’est pas la disponibilité d’Arlette qui est en cause, c’est votre organisation ! Soit, il faut changer ses horaires, si elle le peut…Soit utiliser les services de…deux Arlette aux horaires décalés et complémentaires !

   Cette anecdote est révélatrice du danger des jugements « à l’emporte pièce ». D’où la pertinence d’une règle de méthode issue de la longue expérience accumulée par CPE :

NE JAMAIS JUGER SEUL,

   SOUMETTRE SON JUGEMENT À DES TIERS,

       PRENDRE CONSEIL AVANT DE PRENDRE UNE DÉCISION SUR UNE PERSONNE,

            PRÉSENTER À UN TIERS LE CONTENU DE L’ENTRETIEN QUE L’ON A PRÉPARÉ AVANT L’ENTREVUE AVEC LE COLLABORATEUR.

Le respect de cette règle de méthode  est une garantie de meilleure objectivité, donc d’une plus grande justice.
De plus c’est un moyen de renforcer la cohésion du management autour d’un référentiel commun – les critères d’appréciation – en permettant un étalonnage à défaut d’instrument de mesure.

Il y va de l’intérêt du collaborateur comme de celui de l’entreprise…et de son chef !

Une bonne institution – ici, la solidité et la force d’une règle de fonctionnement – est un moyen de prévenir et de corriger les faiblesses humaines.

COURT-CIRCUIT et QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL

  

Challenge dans son  N° 425 - Jean-Marc AYRAULT, ancien chef du gouvernement,
évoque dans un documentaire qui devait être diffusé
en avril sur Fr3, l'habitude qui consistait
de la part de son patron direct à donner  des directives aux ministres
"par dessus la tête du Premier Ministre par SMS". Un tel comportement du chef est pour le moins un non respect du domaine de responsabilité du subordonné, une marque de défiance…d’où découle forcément un sentiment d’inutilité. On comprend pourquoi J.M Ayrault qualifie cette attitude de « navrante », que le dictionnaire définit comme causant une profonde affliction .
   
La séquence a-t-elle été conservée ou censurée lors de la diffusion?
Nous ne pouvons le dire. Mais cette information explique peut être pourquoi
d'innombrables photos du Président le surprennent son téléphone portable à la main !

   Le Figaro du 7 avril 2015  porte à la connaissance de ses lecteurs les résultats d'une enquête sur "le bonheur au travail". Parler de satisfaction nous semblerait plus approprié, surtout dans la mesure où 7 salariés sur 10 seraient convaincus qu'ils ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Selon cette enquête réalisée par Deloitte et Cadremploi la qualité de vie au travail est en lien direct avec la reconnaissance des services rendus.
   Il n'est donc pas étonnant que les pratiques des chefs soient considérées comme un élément essentiel de ce "bonheur au travail". Point n'est besoin de diligenter une enquête "auprès de 1800 salariés actifs" pour cela.
   Il suffisait de s'adresser à Mr Ayrault. Les hautes responsabilités rendent les petites misères encore plus insupportables.

FORMER LA MAÎTRISE...OUI MAIS...

...pas ALLONS Y, VOUS AUTRES

QUELQUES RÉFLEXIONS à l'usage d'une direction générale qui envisage de faire former l’ensemble des agents de maîtrise à "l’encadrement d’une équipe opérationnelle", en recourant aux services d’un organisme dont la réputation nationale est proportionnelle à la diversité,  l’éclectisme, voire les contradictions de ses orientations et de ses programmes.


NE PAS ISOLER
LA MAÎTRISE

   Comment peut-on tenter de mobiliser la maîtrise sur son rôle d'encadrement, si on la "traite" à part ? Rien de tel pour créer une dialectique entre Direction et maîtrise que d’isoler les chefs ‘de proximité’. D'ailleurs, le programme y fait explicitement référence.
 Après, on va parler de synergie, solidarité, cohésion...!!! Les modes de fonctionnement doivent être communs à tout le management : ils en sont l'ossature.

   Une  pratique contraire à ce principe ne peut que conduire les dirigeants à constater que la maîtrise ne choisit pas son camp ! 
Or, il n'y a qu'un camp : l'entreprise et les clients. L'ennemi est dehors : la concurrence; pour vous, entreprise de transports urbains, ce sont les automobilistes, les cyclistes, les piétons et les taxis. 
L'ensemble du personnel de l’entreprise doit donner envie aux clients d'utiliser les moyens que vous leur proposez.
   La maîtrise et tout le management n'ont qu'une œuvre à accomplir : faire que les "agents" de l’entreprise y soient "bonnaise", et par conséquent efficaces. 
Le rôle primordial de la maîtrise dans l'efficacité de l'entreprise, est bien d'encadrer les hommes, de les diriger, d'en prendre soin. C'est sur elle que repose le succès durable.

   Que restera-t-il d'une formation qui devrait ressortir plus de la politique de l'entreprise, art de faire vivre la communauté, que d'un stage visant l'analyse des attitudes personnelles des agents de maîtrise, par rapport à une typologie des tempéraments établie par l’organisme de formation, aussi célèbre soit il ?
 Comment est-il possible de définir des règles du jeu avec l'équipe, d'établir des critères, de définir des contrats de progrès, de choisir une stratégie de relations transversales - autant d'éléments figurant sur le programme -...si tout cela ne rentre pas dans les règles du jeu, les RÈGLES DE VIE de l'entreprise, voulues et établies d'abord par la direction ?
   Un tel programme ne peut être que source de contradictions, d’oppositions, si il n’est pas bâti sur un langage commun à tous.
 L'art de diriger les hommes obéit à des règles fondamentales, comme tout art.
  Ces règles sont elles connues, communes et respectées partout, pour tous, par tous, toujours, à tous les niveaux de responsabilité, dans toutes les fonctions  ?

  A quoi cela sert-il de faire des exercices magnétoscopés, de choisir une stratégie de relations transversales, de se livrer à des simulations vidéos....SI....
au retour de stage, les agents de maîtrise se voient court-circuités par les services fonctionnels - pourtant on aura réfléchi sur les relations transversales ! - sont désavoués par leurs supérieurs hiérarchiques, si ils continuent à apprendre les nouvelles de l'entreprise par les représentants du personnel ou des syndicats, si des décisions qui les touchent sont prises sans qu'on les consulte....

  Si il doit y avoir une formation commune à tout l'encadrement, c'est bien celle qui vise à diriger les hommes. 
Une fois de plus, la maîtrise aura le sentiment - à juste titre - que l'Etat Major l'envoie au feu : ALLONS Y, VOUS AUTRES ! Car, c'est bien elle qui supporte de plein fouet les modes de fonctionnement de toute l’organisation ; avec le cortège de   conséquences sur les hommes, le produit, le matériel, les méthodes, la matière, et les clients. 
Et si jamais l'un ou l'autre des participants invoque ce qu'il a appris, ou compris, ou cru comprendre lors de sa "formation", il y aura toujours un "câââdre" - qui n'a pas besoin de la formation, lui - pour lui dire que tout ça, c'est des co…âneries. D'ailleurs, ils ne pourront même pas "communiquer" - ah! chère communication ! -, puisqu'ils ne parleront pas le même langage.

PAS DE FORMATION AU MANAGEMENT
SANS UNE POLITIQUE
D'ENSEMBLE

  Traiter la maîtrise ‘à part’, c’est aller à l’encontre de la nécessaire cohérence de l’organisation, qui aboutit à un manque de cohésion dans l’action. C’est aussi faire naître et encourager dans les têtes le DOUTE à l’égard des supérieurs hiérarchiques : ‘Que veulent-ils, là haut ?’

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   Le danger de démobilisation me paraît encore plus grand car les participants en arrivent à DOUTER d’eux-mêmes, de leur fonction, de leurs capacités…  
  En favorisant une autoanalyse comme le proposent les deux premiers thèmes, les participants vont bien sûr découvrir certaines de leurs faiblesses. Ce qui serait bien SI...ils pouvaient compter sur leurs collègues et supérieurs pour les aider à s'améliorer. Ce qui est beaucoup plus facile quand on a les mêmes règles du jeu, références, points de repère.

   On va inviter la maîtrise à travailler sur les relations maintenance - exploitation qui, comme toujours, ne sont pas aisées, les objectifs à court terme étant bien souvent divergents. Qu’adviendra-t-il si les deux chefs de service sont en désaccord, voire en guerre ?
Que se passera-t-il si ne sont pas mis en œuvre par l'équipe de direction, les modes opératoires et l'organisation propices à une collaboration efficace...
Le stage devrait aboutir à ce que la maîtrise soit un peu plus dégoûtée par sa fonction. Et donc se démotive, se déresponsabilise et finalement perde toute crédibilité.

Il est plus facile d’agir, de prendre des initiatives,
de réagir et de progresser
si le cadre institutionnel l'encourage et le favorise.

Le bon fonctionnement des chefs de proximité ressort de la qualité de la politique mise en œuvre par les dirigeants.



GOUVERNER

OU L'ART D'UTILISER ET VALORISER LES INÉGALITÉS


   La diversité des talents, des goûts, des compétences, des fonctions… nécessaires à la vie commune, engendre souvent oppositions et conflits. Chaque communauté recherche son bien propre, fait prévaloir son intérêt immédiat. Les contraintes qu'imposent les autres masquent ce qui est donné en contrepartie. Quand s'y ajoutent les personnalités,   l'ambition et les idéologies, les positions deviennent comme autant de bastions qui engendrent cloisons, corporatismes et féodalités. La vie commune devient impossible.

   Peu après l'établissement de la république à Rome, les plébéiens, opposés aux patriciens, décidèrent de fonder une autre ville sur le Mont Sacré. La Cité allait disparaître. Le consul Ménénius Agrippa recourut à la fable d'Esope " Les membres et l'estomac", qui narre la révolte des membres contre la paresse de l'estomac, leur refus de le nourrir et la faiblesse qui en résulte pour tout le corps, y compris pour les membres. La leçon porta : La Ville retrouva cohésion et harmonie. Rome partit à la conquête du monde.
   D'un point de vue social, l'apologue d'Esope  illustre la nécessaire complémentarité des individus et des fonctions ;  pour la survie, le développement du corps social et de chacun de ses membres ; sinon, "tout royaume divisé contre lui-même périra".

   Un semblable état de fait existe entre les diverses facultés humaines. Qui ne l'a éprouvé? Ainsi, le goût recherche  son bien propre en savourant un vin, au point, peut-être, de compromettre la  santé,  bien   commun aux autres facultés du corps. Les conflits entre  passions,  raison,  cœur et chair ont inspiré  les chefs d'œuvre de la littérature universelle.

   Gouverner une société c'est faire qu'elle soit plus enrichie que compromise par la diversité des intérêts. C'est ne pas donner prise aux égoïsmes de castes, aux luttes intestines qui en découlent. Toute société est un milieu fait d’entraide, de collaboration, de services mutuels, de devoirs réciproques. Ce qu’on y appelle devoirs n’est rien d’autre que la recherche d’un bien commun, d’un intérêt commun à tous. Ceux qui les refusent affaiblissent l’organisme qui les nourrit et par conséquent s’affaiblissent eux-mêmes. Ainsi des actionnaires qui recherchent le profit maximum immédiat, des syndicalistes accrochés contre vents et marées à des privilèges exorbitants… mettent en péril la pérennité de l’entreprise ou d’une profession contre l’intérêt  commun de tous leurs partenaires.  Des parents ou enseignants, qui, minés par le doute ou l’idéologie, refusent le principe d’autorité, n’apportent pas la structuration nécessaire aux enfants, affaiblissent des générations, qui finissent par se retourner contre leurs éducateurs… Perdre de vue l’intérêt général, refuser d’accomplir son devoir vis-à-vis des autres, c’est à terme, jouer contre son propre intérêt.
   Pour un individu, « gouverner » ses facultés, afin de vaincre un désordre qui peut être fatal, est une question de survie.
   De même, une communauté ne survit que si un "gouvernement" hiérarchise et coordonne les différentes fonctions afin de les ordonner au bien de l'ensemble. Pour être vivable une société  exige un « art de vivre commun ». C'est l'objet de la politique, art de faire vivre la Cité,  totalement étranger à la conquête ou la conservation du pouvoir. Cela exige une claire vue des réalités sociales et humaines, et du courage pour discipliner, voire sanctionner les velléités toujours renaissantes de féodalisme.





LE BON SENS RECONNU

Prix Olivier Lecerf 2014

Décerné par l’Académie des Sciences Morales et Politiques, le Prix Olivier Lecerf distingue chaque année une personne, pour son action, ses travaux, conférences ou ouvrages illustrant l’approche humaniste du management des entreprises.

Il vient d’être attribué à Nicolas Jeanson pour son livre



Replacer l’homme au cœur de l’attention 

Chronique d’un sauvetage industriel.

Le 18 mars sur ce même blog, nous vous invitions à prendre connaissance de ce petit condensé de réalisme managérial, de bon sens, et de profonde réflexion...

L’esprit de l’époque n’aime pas ce qui est simple.                                                                                        Il ne croit pas que le simple puisse être profond.                                                                                                    Il aime les complications …

   Si vous êtes d’accord avec Albert SCHWEITZER, lisez vite Chronique d’un sauvetage industriel, histoire vraie, d’une entreprise vraie, avec actionnaire, clients,  fournisseurs, et collaborateurs, tous vrais.   La qualité d’écriture pourrait laisser penser à une fiction tant le livre se lit facilement. Non ! Ce n’est pas un roman de la série noire, même si le lecteur a hâte d’en connaître le dénouement. Ce n’est pas non plus la série « fleur bleue » pour dirigeants moroses, même si la fin de la chronique donne toute raison d’espérer. Enfin, ce n’est pas plus un énième traité de néo-management qui  fera la Une de la Harvard Business Review..

   C’est l’histoire toute simple d’une entreprise en souffrance, comme il y en a plus qu’on ne pense. Et pour les mêmes raisons. L’auteur va découvrir les causes réelles des difficultés en se rendant au contact quotidien du terrain, en toute simplicité,  avec une grande disponibilité et une écoute de tous. Son action de patron intérimaire va consister tout simplement à agir sur ces causes, en  « remettant les choses à l’endroit ». Le lecteur découvre les actions de bon sens mises en œuvre, qui ont le mérite de la simplicité mais dont la force tient au fait qu’elles sont en accord avec les aspirations essentielles, les fondamentaux moteurs des personnes : rapprocher pouvoirs et responsabilités, et pour cela neutraliser les effets d’une organisation qui isole personnes et services ; obliger au travail d’équipe ; exiger une cohésion infaillible au sein du management ; parler vrai, reconnaître les services rendus…

   Tout cela est tellement simple - évident diront certains, simpliste diront d’autres - que le  lecteur peut n’en rien retenir ! Alors, il trouvera la clé dans les 20 dernières pages.

   Nos correspondants l’auront compris ; je disais  « lisez vite », mais n’hésitez pas à revenir sur votre lecture car sous l’apparente simplicité se cache une réelle profondeur : les règles et principes d’un art qui consiste à faire vivre ensemble les hommes au sein de l’entreprise ; faire en sorte qu’ils trouvent un intérêt à travailler pour le bien commun qu’est le client. Ils y trouveront le fil directeur d’une politique qui, le résultat est là, conjugue respect des personnes et fécondité de l’entreprise.
POUR COMMANDER LE LIVRE
www.leseditionsdunet.com/entreprise-management/2241-replacer-l-homme-au-coeur-de-l-attention-chronique-d-un-sauvetage-industriel-nicolas-jeanson-9782312021287.html










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