L’endettement de la France

   Vous n’avez certainement jamais entendu parler de la loi du 3 janvier 1973 ?
   Par contre, il n’en est pas de même de LA DETTE ! Vous savez, l’endettement de la France…Tous nos économistes se penchent à son chevet. C’est qu’elle ne s’arrête pas de prendre du poids, la dette. Il va falloir la corseter pour lui faire retrouver une taille décente ! Traduisez, il va falloir, vous, vous serrer la ceinture…
   Le lien entre la loi de 1973 et les rigueurs actuelles …et à venir ?
   Jusqu’à cette date, l’État était maître de sa monnaie ; c’est dire qu’il   pouvait emprunter à la Banque de France et donc, en termes vulgaires, faire marcher la planche à billets, si besoin était. Apanage traditionnel d’un État, dans sa fonction régalienne de « battre monnaie ».
   Sous le règne de Georges Pompidou, ancien banquier avant de devenir politicien et président de la république, la loi de 1973 a apporté une modification capitale, passée totalement inaperçue : depuis, l’État ne peut plus se financer qu’auprès des banques privées… avec, bien entendu, en contrepartie, le paiement d’intérêts, dont le montant fait que chaque jour l’endettement augmente.
   Et voilà pourquoi, écrit Pierre Rougeyron, « En 1973, chaque Français (homme, femme, enfant) était endetté à hauteur de 808 euros par personne. En 2012, cette dette était déjà d’environ 26.108 euros par personne soit 32 fois plus. »
   La responsabilité de Georges Pompidou est incontestable. Étant président de la République, il avait la possibilité de bloquer la loi ; il a « laissé faire ». Certains, racontars, prétendent même qu'il payait une dette !
   L’État, et donc les citoyens, nouveaux serfs  du capitalisme financier ?
   Où se trouve le pouvoir réel ?

   

   

   

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