Management d'entreprise : acquérir le savoir-faire pour donner intérêt à bien faire

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SÉMINAIRE CPE

UNE INVITATION EN BONNE ET DUE FORME

   Une entreprise associée de longue date aux activités de CPE, organise régulièrement des sessions de travail autour des thèmes qui font la ligne de conduite de l'entreprise.
   Destinées aux personnes dont le rôle d'influence sur la fonction et la responsabilité des autres est primordial - managers, donc chefs et collaborateurs des services "support"- elles réunissent nouveaux collaborateurs et "anciens"; les uns pour découvrir ou mieux comprendre la politique de l'entreprise (art de faire vivre la communauté) , les autres, qui reviennent à ces sessions après quelques années, ou suite à  changement de responsabilité, promotion...pour faire le point, et ainsi analyser les progrès , les points forts...et d'efforts tant personnels que collectifs.


COURT-CIRCUIT et QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL

  

Challenge dans son  N° 425 - Jean-Marc AYRAULT, ancien chef du gouvernement,
évoque dans un documentaire qui devait être diffusé
en avril sur Fr3, l'habitude qui consistait
de la part de son patron direct à donner  des directives aux ministres
"par dessus la tête du Premier Ministre par SMS". Un tel comportement du chef est pour le moins un non respect du domaine de responsabilité du subordonné, une marque de défiance…d’où découle forcément un sentiment d’inutilité. On comprend pourquoi J.M Ayrault qualifie cette attitude de « navrante », que le dictionnaire définit comme causant une profonde affliction .
   
La séquence a-t-elle été conservée ou censurée lors de la diffusion?
Nous ne pouvons le dire. Mais cette information explique peut être pourquoi
d'innombrables photos du Président le surprennent son téléphone portable à la main !

   Le Figaro du 7 avril 2015  porte à la connaissance de ses lecteurs les résultats d'une enquête sur "le bonheur au travail". Parler de satisfaction nous semblerait plus approprié, surtout dans la mesure où 7 salariés sur 10 seraient convaincus qu'ils ne sont pas reconnus à leur juste valeur. Selon cette enquête réalisée par Deloitte et Cadremploi la qualité de vie au travail est en lien direct avec la reconnaissance des services rendus.
   Il n'est donc pas étonnant que les pratiques des chefs soient considérées comme un élément essentiel de ce "bonheur au travail". Point n'est besoin de diligenter une enquête "auprès de 1800 salariés actifs" pour cela.
   Il suffisait de s'adresser à Mr Ayrault. Les hautes responsabilités rendent les petites misères encore plus insupportables.

LE BON SENS RECONNU

Prix Olivier Lecerf 2014

Décerné par l’Académie des Sciences Morales et Politiques, le Prix Olivier Lecerf distingue chaque année une personne, pour son action, ses travaux, conférences ou ouvrages illustrant l’approche humaniste du management des entreprises.

Il vient d’être attribué à Nicolas Jeanson pour son livre



Replacer l’homme au cœur de l’attention 

Chronique d’un sauvetage industriel.

Le 18 mars sur ce même blog, nous vous invitions à prendre connaissance de ce petit condensé de réalisme managérial, de bon sens, et de profonde réflexion...

L’esprit de l’époque n’aime pas ce qui est simple.                                                                                        Il ne croit pas que le simple puisse être profond.                                                                                                    Il aime les complications …

   Si vous êtes d’accord avec Albert SCHWEITZER, lisez vite Chronique d’un sauvetage industriel, histoire vraie, d’une entreprise vraie, avec actionnaire, clients,  fournisseurs, et collaborateurs, tous vrais.   La qualité d’écriture pourrait laisser penser à une fiction tant le livre se lit facilement. Non ! Ce n’est pas un roman de la série noire, même si le lecteur a hâte d’en connaître le dénouement. Ce n’est pas non plus la série « fleur bleue » pour dirigeants moroses, même si la fin de la chronique donne toute raison d’espérer. Enfin, ce n’est pas plus un énième traité de néo-management qui  fera la Une de la Harvard Business Review..

   C’est l’histoire toute simple d’une entreprise en souffrance, comme il y en a plus qu’on ne pense. Et pour les mêmes raisons. L’auteur va découvrir les causes réelles des difficultés en se rendant au contact quotidien du terrain, en toute simplicité,  avec une grande disponibilité et une écoute de tous. Son action de patron intérimaire va consister tout simplement à agir sur ces causes, en  « remettant les choses à l’endroit ». Le lecteur découvre les actions de bon sens mises en œuvre, qui ont le mérite de la simplicité mais dont la force tient au fait qu’elles sont en accord avec les aspirations essentielles, les fondamentaux moteurs des personnes : rapprocher pouvoirs et responsabilités, et pour cela neutraliser les effets d’une organisation qui isole personnes et services ; obliger au travail d’équipe ; exiger une cohésion infaillible au sein du management ; parler vrai, reconnaître les services rendus…

   Tout cela est tellement simple - évident diront certains, simpliste diront d’autres - que le  lecteur peut n’en rien retenir ! Alors, il trouvera la clé dans les 20 dernières pages.

   Nos correspondants l’auront compris ; je disais  « lisez vite », mais n’hésitez pas à revenir sur votre lecture car sous l’apparente simplicité se cache une réelle profondeur : les règles et principes d’un art qui consiste à faire vivre ensemble les hommes au sein de l’entreprise ; faire en sorte qu’ils trouvent un intérêt à travailler pour le bien commun qu’est le client. Ils y trouveront le fil directeur d’une politique qui, le résultat est là, conjugue respect des personnes et fécondité de l’entreprise.
POUR COMMANDER LE LIVRE
www.leseditionsdunet.com/entreprise-management/2241-replacer-l-homme-au-coeur-de-l-attention-chronique-d-un-sauvetage-industriel-nicolas-jeanson-9782312021287.html










UN DESSIN MIEUX QUE DES DISCOURS

MEDIAS : LE MONDE DU SILENCE



Après10 ans d’instruction, le tribunal correctionnel de Paris vient de rendre son verdict dans l’affaire des détournements de fonds du COMITÉ D'ENTREPRISE d’EDF ***…Mais la presse est très discrète !

Douze condamnations, dont celle de la CGT et du journal l'Humanité, de la sénatrice PCF Brigitte Gonthier-Maurin, reconnue coupable d'avoir occupé un emploi fictif …

*** financé, il faut le rappeler, par un pourcentage prélevé sur les factures adressées aux clients, contrairement à toutes les autres entreprises qui financent leur CE à partir de la masse salariale.

Pour prendre connaissance de la dépêche de l’AFP, allez sur le site de nos amis de l’IFMP, BONJOUR TRAVAIL.

Les retraites face à la société des «3 trente»

    Nous remercions l'Action Familiale et Scolaire de nous avoir autorisé à publier ces réflexions de Rémi Fontaine sur l'avenir des retraites. Cet article paru il y a quelques années est toujours d'une actualité troublante : les réformettes successives ne sont d'aucun effet tant que ne sont pas abordées courageusement les questions de fond, bien évoquées par lauteur.


   Avec les 35 heures et l'aménagement du temps de travail, les fameux «trois huit» de la productivité industrielle sont devenus bien obsolètes. Avec la baisse de l'âge de la retraite conjuguée à l'allongement continu des études et à celui de la durée de vie, une autre équation symbolique pourrait bien exprimer à la fois l'idéal et l'utopie de notre société : les 3 trente ! Équation évidemment approximative et piégée qui résume l'absurdité actuelle de notre système économique et social.
TRENTE ANS D'ACTIVITÉ
POUR DEUX FOIS
TRENTE ANS D'INACTIVITÉ

   Je m'explique: à une époque où la plupart des jeunes (démographiquement de moins en moins nombreux) passent la plupart de leur temps (de deux-trois ans à vingt-cinq-trente ans) sur le banc des écoles et des universités, du fait de la «démocratisation» obligatoire des études, on voudrait maintenant financer 20, 30, 40 ans d'«inactivité» pour un nombre toujours croissant de personnes du troisième et du quatrième âge, du fait de la retraite à 60 ans (voire 50 ou 55 ans pour certaines catégories de fonctionnaires) et de l'accroissement de l'espérance de vie. Comment entretenir ces deux populations d'«inactifs», sinon en faisant supporter au petit troupeau d'«actifs» restant (toujours plus restreint), pendant trente ans environ, ce poids grandissant d'étudiants à charge et surtout de retraités «à perpétuité»? Sans même parler du problème spécifique de l'«inactivité» des chômeurs et de certains fonctionnaires...
    D'où cette équation éloquente des «3 trente», funeste moyenne vers laquelle tend la France, l'un des pays dans lequel on travaille le moins, avec en outre l'obligation des trente-cinq heures. Nous avons déjà les taux d'activité les plus faibles pour les moins de 25 ans et pour les plus de 55 ans, alors que nous travaillons quelques centaines d'heures de moins par an que dans la plupart des autres pays européens. Si l'on n'y prend garde, au nom des «droits acquis» et des «conquêtes sociales», c'est vers une sorte de retour à l'esclavage que l'on court, en prenant ce reliquat d'«actifs» véritablement pour des bêtes de somme. Comme la «société égalitaire», ce projet d'une «société d'inactifs» va contre la pente naturelle des hommes et des choses. On peut s'en approcher dans la mesure du possible, dans une sorte de défi permanent au bon sens. Mais il faut et il faudra de plus en plus y employer la contrainte. A l'image du régime soviétique.
On imagine bien que ce n'est pas par les réformettes (touchant par exemple la retraite ou l'Éducation nationale) proposées actuellement par quelques hommes politiques qu'on pourra échapper à ce régime socialiste, mais par une véritable révolution nationale remettant le travail, la famille et la liberté au coeur de notre politique économique.

MENSONGE
PAR OMISSION
    Contre la stérile et massive prolongation des études, Henri Charlier proposait déjà la «déscolarisation» progressive et massive des âges et des professions qui n'ont rien à faire sur les bancs des écoles.
Sur les retraites et la tare fondamentale du système, tout a déjà été dit notamment par des auteurs  comme Jacques Bichot, ancien président de Familles de France  : pas d'enfants, pas de retraites! On continue pourtant de faire comme si les enfants n'étaient pas nécessaires au fonctionnement des régimes de retraites.
    - «Ce Sauvy nous assomme avec son histoire de natalité et ses propos pessimistes sur l'avenir de notre système de retraite. Moi, j'ai cotisé, je toucherai ma pension», écrivait il y a déjà un certain temps, une célèbre journaliste dans son billet du Monde. Les mentalités n'ont guère changé.
    - «Mais, madame, lui répondait Sauvy, vous me dites que vous avez payé vos cotisations et donc que vous aurez droit à votre pension, que les enfants n'ont rien à faire là-dedans. Détrompez-vous, vous avez payé votre cotisation, mais moi je suis à la retraite et votre cotisation c'est à moi qu'on la donne. Et je la dépense jusqu'au dernier sou. Je vous en remercie beaucoup. Mais ne comptez pas sur elle pour vos vieux jours; elle sera épuisée. Par contre, quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, vous
serez contente qu'il y ait eu des couples qui aient mis des enfants au monde, parce que ce sont les cotisations de ces enfants qui paieront votre retraite à vous
».
    On fait croire à chacun qu'il paie sa retraite, comme s'il épargnait - ce qui serait le cas dans un système par capitalisation - mais c'est faux. Les cotisations d'une année ne servent qu'à payer les retraites de cette même année. Ce sont les cotisants (actifs) qui paient les retraites des inactifs.

Rien ne s'oppose à ce que l'on prenne sa retraite à 60 ans, 55 ans, ou même avant si l'on veut, mais seulement dans un système d'épargne personnelle et professionnelle (exempt de solidarité et honni par nos dirigeants), pourvu qu'on ait épargné un capital suffisant ou acquis un droit à rente viagère correspondant. Tout dans notre système actuel s'y oppose! Le droit à la retraite, en effet, est une créance, résume Jean-Gilles Malliarakis :
    «Ou bien il correspond à une épargne effective personnelle, ou bien cette créance est calculée selon des modes de répartition et de capitalisation, sur la base d'années ouvrées, de cotisations versées, de points achetés. Dans tous les cas, il convient de calculer le rapport entre cette créance, fruit d'années de labeur ou de sacrifices et la rente viagère correspondante. En aucun cas, on ne peut donc imaginer, et encore moins proposer, que l'âge moyen de la retraite diminuerait dans une société où les études se prolongent et où la longévité augmente».
Le système actuel de retraite «par répartition» est valable, efficace. Il n'est celui d'une authentique «solidarité» qu'à la condition qu'il y ait assez d'actifs à cotiser pour entretenir des générations dont l'espérance de vie ne cesse de s'accroître. Le reste est littérature et mensonge par omission. Il n'y a pas de «génération spontanée» pour payer les retraites à venir... La véritable solidarité est indissociable de la responsabilité, à commencer par la responsabilité en matière de politique démographique et familiale.

QUELLE POLITIQUE FAMILIALE ?
On s'émeut aujourd'hui à «droite» et à «gauche» quant au problème du paiement des retraites, mais on omet de dire toute la vérité au public : une nation qui tue (et limite) ses propres enfants n'a pas d'avenir! La politique de dissuasion nataliste menée par Chirac-Veil-Roudy-Aubry depuis des années condamne le problème des retraites à l'impasse. La politique anti-familiale des uns et des autres, jusqu'au PACS, condamne la France à la gérontocratie avant son propre suicide... Il n'est pas normal que des célibataires, des couples sans enfants ou même avec un seul enfant, ne partagent pas avec ceux qui ont plus d'enfants les frais inhérents à l'éducation et à l'entretien de ces enfants, étant donné qu'ensuite ils partagent les uns avec les autres les cotisations venant des enfants en question. Aujourd'hui, ce sont ceux qui préparent réellement l'avenir des systèmes de retraites (les familles nombreuses) qui sont le plus pénalisés et touchent le moins de pensions, comme le souligne constamment Familles de France.
L'apport en nature des couples ayant de nombreux enfants au profit des couples ou des personnes seules qui en ont moins exige une contrepartie : un apport en argent de ces derniers vis-à-vis des
premiers pour que chacun y trouve son intérêt, pour que chacun soit traité proportionnellement à la contribution qu'il apporte, selon la réalité économique qui est l'échange entre les générations. Étant donné que les cotisations actuelles pour la retraite ne servent à rien pour ce qui est du financement des retraites futures, ce sont les modes d'attribution des droits à la retraite qu'il faudrait complètement changer, selon les critères de la «justice générale». Au-delà de l'affaire des fonds de pension, qui a le mérite de lancer une première alerte, c'est une véritable révolution morale et politique qu'il s'agit de faire, comme le suggère Jacques Bichot, dans son livre Quelles retraites en l'an 2000?  Avec un certain nombre de propositions judicieuses, son appel aux hommes politiques tient essentiellement à ceci :
 
«Contentez-vous de faire en sorte que justice soit rendue aux
familles, de faire en sorte que la nation rembourse l'énorme dette
qu'elle contracte à leur égard. Visez l'équité, la natalité (et la
réponse au problème des retraites) vous sera donnée par surcroît
».
Rémi Fontaine
in AFS n° 157
BP 80833 - 75828 Paris Cx 17

"RESPECTER LA CHAINE DE COMMANDEMENT"

...quand la CGT constate
et se plaint des conséquences
d'un non respect
du domaine de responsabilité de chacun...



CGT Pénitentiaire
Crise de confiance dans la chaîne de commandement du centre pénitentiaire d’Alençon Condé-sur-Sarthe

Prise d’otage le 30 décembre 2013, agression par poinçon d’un surveillant le 2 janvier, trois non-réintégrations de cellules en trois jours, la CGT qualifie de « poudrière pénitentiaire » la maison centrale d’Alençon, ouverte en juin dernier et qui accueille 55 détenus condamnés à de longues peines.
Dans une lettre ouverte adressée à la directrice de l’administration pénitentiaire, le syndicat constate «
une crise de confiance à l’encontre du chef d’établissement accusé de tout gérer sans rien déléguer. Les détenus le constatent eux-mêmes et nient ainsi toute la chaîne de commandement, notamment les surveillants qu’ils considèrent comme inutiles puisque ces détenus ont accès immédiatement à la direction ».

Miroir social 3 janvier 2014

RISQUES PSYCHO-SOCIAUX & MANAGEMENT

      Un de nos correspondants assidus, D.G. d’une entreprise associée aux activités de CPEréseau, nous communique quelques réflexions sur  "le chef idéal", publiées par Juritravail (05-11-2013). Il assortit cet envoi de quelques mots qui en substance reviennent à dire : « On n’y apprend rien, mais cela conforte la nécessité des règles de vie que nous nous donnons dans l’entreprise ».

    Mieux vaut convaincre que contraindre lorsque l'on est chef d'entreprise. Un bon management est une arme redoutable contre la démotivation et la prévention des risques psychosociaux. L'exercice de responsabilités importantes nécessitant une implication permanente et une énergie débordante ne se conjugue pas systématiquement et aisément avec l'adoption d'une attitude toujours positive propice à motiver les autres.…
    Le bon chef doit combiner de nombreuses qualités pour être reconnu en tant que tel par les autres collaborateurs qui travaillent sous sa responsabilité. Ainsi, il doit savoir :
    encourager,
    faire confiance,
    communiquer positivement,
    valoriser les compétences,
    faire preuve d'humilité,
    aider les autres à se déployer,
    susciter un esprit de collaboration.
 …Il convient de s'assurer de ne pas commettre d'entorses aux principes élémentaires de management.
…Des difficultés chroniques de compréhension, de communication, d'organisation sont des indicateurs qu'il n'est jamais inutile de surveiller.
Le harcèlement moral entraîne dans son sillage une multitude de risques à redouter (arrêt de travail, rupture du contrat de travail, contentieux coûteux, image de l'entreprise, etc..). Il importe de réagir rapidement et efficacement pour faire face à une telle situation lorsqu'elle survient.
…
Un management approprié s'inspirant d'une communication régulière et "humaine" (ne se limitant pas à des échanges électroniques ou téléphoniques) favorise l'identification des risques psychosociaux et notamment du stress, fléau moderne qui s'est introduit au fil de ces dernières décennies dans les organisations de travail d'entreprises intensément soumises à la pression concurrentielle.
Pour le combattre, une méthode efficace : un suivi personnalisé et de proximité des salariés, avec la prise en compte puis la rectification des situations pouvant être source de difficultés.

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