Donner intérêt a bien faire ne relève pas de trucs, encore moins de discours. C’est un état d’esprit qui ne peut être compris, assimilé, mis en oeuvre qu’à la suite d’une réflexion tirée d’exemples, de faits - dont aucun ne doit être retenu comme recette - mais pouvant inspirer de multiples réalisations.
Nous attirons l’attention de nos lecteurs sur le fait que toute ressemblance avec des situations connues serait purement fortuite

C'est le règlement !

Une convention interne stipule que la gratification de fin d’année est refusée au delà de cinq jours d’absence l’an, quel que soit le motif. Beaucoup en profitent pour prendre leurs 5 jours en vertu du “principe” je peux, donc j’ai droit. Un chef d’équipe, sans absence pendant 12 ans, tombe malade. Sept jours sont nécessaires à sa remise sur pied. Il a le désagrément de constater en fin d’année que la gratification ne lui est pas accordée.
- J’ai compris, maintenant je prends mes 5 jours. C’est le règlement !
Et ce lancinant constat, "là-haut", dans les moquettes  de direction : l’absentéisme augmente !


L’application sans discernement des réglementations conduit à fabriquer des petits malins, des tricheurs et des combinards. Celui qui est honnête, non seulement est pénalisé, mais est vu, au mieux, comme un pauvre type et, pire, comme un fayot.

De l’intérêt d’être attentif
-    aux modes de fonctionnement : donnent-ils un intérêt personnel à bien agir dans l’intérêt de l’entreprise ?
-    aux pouvoirs laissés aux patrons de proximité pour appliquer ou non le règlement, en fonction des circonstances…à charge pour eux de rendre des comptes sur leurs décisions.

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