APPRÉCIATION DES SERVICES RENDUS
Le souci de justice et d’efficacité
exige que le collaborateur soit reconnu pour la qualité des services rendus à l’entreprise. L’atteinte des seuls objectifs quantitatifs ne permet pas d’en juger et d’apprécier sa réelle contribution réel. Aux critères de compétence et de résultats, il faut ajouter des critères qualitatifs. C’est dire qu’il importe d’apprécier la manière dont la compétence est mise en œuvre et dont les résultats sont obtenus.
Les réalisations recensées dans les entreprises associées aux travaux de CPE nous conduisent à regrouper ces « manières » de travailler sous trois rubriques :
force de valorisation;
force de cohésion;
force de proposition et de critique.
Ces critères ne peuvent faire l’objet d’une mesure absolue. Comment les prendre en compte lorsqu’il s’agit d’apprécier la réelle contribution des actions d’une personne ?
Nous vous soumettons un test simple. Un chef d’entreprise, pionnier de la «politique C.P.E », le proposait aux membres de l’ encadrement embarrassés par une telle préoccupation.
Un test
Situation : Vous êtes patron d’équipe. L’établissement vient d’être détruit en grande partie par un incendie. Pour ne pas interrompre le service aux clients, la direction vous demande d’assurer une certaine production avec 10 % de vos effectifs. Le reste du personnel, mis en chômage technique sera repris peu à peu en fonction de la remise en marche des capacités de production.
Action : Notez spontanément celui que vous reprenez en premier, puis en deuxième...et ainsi jusqu’à reconstitution complète de votre équipe.
Une fois cela fait, réfléchissez et notez en face de chaque nom, pour quelles raisons vous avez placé X. en premier, Y. en deuxième, Z. et A. ex-aequo...et P. en bas de liste.
Ne retournez la page qu’après avoir effectué le test. (Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse !)
Exercice riche d’enseignements
Le premier de liste n’est pas forcément le plus compétent techniquement, ni celui qui produit le plus. Mais sa polyvalence, son esprit de débrouillardise, sa disponibilité, par exemple, constituent un actif de poids important dans la situation où se trouve l’entreprise. « Avec lui, on fait front ».
Parce que vous avez la responsabilité de sortir le produit dans des conditions difficiles, vous n’hésitez pas. Vous savez de qui les services sont indispensables et de qui vous pouvez vous passer temporairement sans problème majeur. Peut-être même, avez-vous, en cours d’exercice, très rapidement placé un nom en bas de page ; votre souhait, inexprimé, étant que son détenteur aille exercer ses talents dans un autre secteur de l’entreprise ou, mieux, chez le concurrent ! Il se peut aussi que vous ayez hésité entre deux noms, et finalement vous avez repris les personnes en même temps. Non, parce qu’elles sont égales, mais parce qu’elles « se valent ».C’est dire que la qualité des services rendus n’est pas identique, mais équivalente : un peu plus, un peu moins de telles qualités chez l’une; un peu plus, un peu moins de telles autres qualités chez la deuxième. Le travail égal n’existe pas.
Spontanément vous avez effectué parmi vos collaborateurs un interclassement, qui a pour base la qualité des services rendus, traduisant la qualité, la valeur de chacun pour l’entreprise.
Vous n’avez pas cherché à mesurer, à peser, à noter. Vous avez évalué par comparaison : des faits, des actes, des manières d’agir et de réagir, des comportements.
Spontanément, vous avez recherché les collaborateurs les plus coopératifs ; et leur capacité de coopération est la résultante d’aptitudes que l’on a pu regrouper sous le vocable des « trois forces : valorisation, cohésion, proposition ».
L’homme est un tout.
Prétendre faire de la Qualité, à plus forte raison Totale, sans mobiliser, encourager, reconnaître et donc sanctionner la totalité des qualités mises en oeuvre, est de l’ordre de l’incantation magique.
Pour terminer le test : en face de chacun des noms, notez la rémunération du collaborateur. Si le classement des salaires correspond à celui des noms, BRAVO ! Dans le cas contraire, il y a du réajustement à opérer !
exige que le collaborateur soit reconnu pour la qualité des services rendus à l’entreprise. L’atteinte des seuls objectifs quantitatifs ne permet pas d’en juger et d’apprécier sa réelle contribution réel. Aux critères de compétence et de résultats, il faut ajouter des critères qualitatifs. C’est dire qu’il importe d’apprécier la manière dont la compétence est mise en œuvre et dont les résultats sont obtenus.
Les réalisations recensées dans les entreprises associées aux travaux de CPE nous conduisent à regrouper ces « manières » de travailler sous trois rubriques :
force de valorisation;
force de cohésion;
force de proposition et de critique.
Ces critères ne peuvent faire l’objet d’une mesure absolue. Comment les prendre en compte lorsqu’il s’agit d’apprécier la réelle contribution des actions d’une personne ?
Nous vous soumettons un test simple. Un chef d’entreprise, pionnier de la «politique C.P.E », le proposait aux membres de l’ encadrement embarrassés par une telle préoccupation.
Un test
Situation : Vous êtes patron d’équipe. L’établissement vient d’être détruit en grande partie par un incendie. Pour ne pas interrompre le service aux clients, la direction vous demande d’assurer une certaine production avec 10 % de vos effectifs. Le reste du personnel, mis en chômage technique sera repris peu à peu en fonction de la remise en marche des capacités de production.
Action : Notez spontanément celui que vous reprenez en premier, puis en deuxième...et ainsi jusqu’à reconstitution complète de votre équipe.
Une fois cela fait, réfléchissez et notez en face de chaque nom, pour quelles raisons vous avez placé X. en premier, Y. en deuxième, Z. et A. ex-aequo...et P. en bas de liste.
Ne retournez la page qu’après avoir effectué le test. (Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse !)
Exercice riche d’enseignements
Le premier de liste n’est pas forcément le plus compétent techniquement, ni celui qui produit le plus. Mais sa polyvalence, son esprit de débrouillardise, sa disponibilité, par exemple, constituent un actif de poids important dans la situation où se trouve l’entreprise. « Avec lui, on fait front ».
Parce que vous avez la responsabilité de sortir le produit dans des conditions difficiles, vous n’hésitez pas. Vous savez de qui les services sont indispensables et de qui vous pouvez vous passer temporairement sans problème majeur. Peut-être même, avez-vous, en cours d’exercice, très rapidement placé un nom en bas de page ; votre souhait, inexprimé, étant que son détenteur aille exercer ses talents dans un autre secteur de l’entreprise ou, mieux, chez le concurrent ! Il se peut aussi que vous ayez hésité entre deux noms, et finalement vous avez repris les personnes en même temps. Non, parce qu’elles sont égales, mais parce qu’elles « se valent ».C’est dire que la qualité des services rendus n’est pas identique, mais équivalente : un peu plus, un peu moins de telles qualités chez l’une; un peu plus, un peu moins de telles autres qualités chez la deuxième. Le travail égal n’existe pas.
Spontanément vous avez effectué parmi vos collaborateurs un interclassement, qui a pour base la qualité des services rendus, traduisant la qualité, la valeur de chacun pour l’entreprise.
Vous n’avez pas cherché à mesurer, à peser, à noter. Vous avez évalué par comparaison : des faits, des actes, des manières d’agir et de réagir, des comportements.
Spontanément, vous avez recherché les collaborateurs les plus coopératifs ; et leur capacité de coopération est la résultante d’aptitudes que l’on a pu regrouper sous le vocable des « trois forces : valorisation, cohésion, proposition ».
L’homme est un tout.
Prétendre faire de la Qualité, à plus forte raison Totale, sans mobiliser, encourager, reconnaître et donc sanctionner la totalité des qualités mises en oeuvre, est de l’ordre de l’incantation magique.
Pour terminer le test : en face de chacun des noms, notez la rémunération du collaborateur. Si le classement des salaires correspond à celui des noms, BRAVO ! Dans le cas contraire, il y a du réajustement à opérer !
Par J.H
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| 28/05/2012 19:50
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