Donner intérêt a bien faire ne relève pas de trucs, encore moins de discours.
    C’est un état d’esprit qui ne peut être compris, assimilé, mis en oeuvre qu’à la suite d’une réflexion tirée d’exemples, de faits - dont aucun ne doit être retenu comme recette - mais pouvant inspirer de multiples réalisations.
   Toute ressemblance avec des situations connues serait purement fortuite.

  
   A des clients, fournisseurs ou visiteurs qui s’étonnaient de la qualité de son encadrement et l’interrogeaient sur le fondement de ses choix , un patron répondait, non sans malice, attendant des demandes d'éclaircissements : la crédibilité. Et d'expliquer que la grande autonomie dont jouissait chez lui tout patron d'équipe, notamment dans la direction de son personnel (choix, rémunération, organisation du travail, interprétation des règlements...) s'appuyait sur la confiance qu'il leur faisait.      
   Réponse évidente, mais qui  laissait pantois les interlocuteurs, estimant à juste titre la difficulté d'apprécier une personne selon un tel critère.

   Personne ne met en doute que la confiance est le fondement de toute délégation vraie, de toute décentralisation et une condition essentielle d'efficacité. Mais comment en juger ? Et la réplique tombait :

   "Quelqu'un de crédible se repère très vite par sa capacité à dire spontanément : " je ne sais pas ",
"à l'aide,  je  suis en  difficulté ", " je me suis trompé "," j'ai fait une bêtise ".
   Je suis sûr qu'il ne me raconte pas d'histoires, je peux le croire. Et moi, patron, qui engage ma propre responsabilité en déléguant, je peux confier tous les pouvoirs à qui alerte, rend compte de ce qui ne va pas. Lorsque tout va bien et suit  son cours, si je veux savoir, il m'appartient d'aller voir ce qui se passe et de m'inquiéter que tout fonctionne correctement."

CRÉDIBILITÉ, CROIRE, FOI, CONFIER, FIABLE

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