Donner intérêt à bien faire ne relève pas de trucs, encore moins de discours. C’est un état d’esprit qui ne peut être compris, assimilé, mis en œuvre qu’à la suite d’une réflexion tirée d’exemples, de faits - dont aucun ne doit être retenu comme recette - mais pouvant inspirer de multiples réalisations.

Toute ressemblance avec des situations connues serait purement fortuite.

 

Ville de province. Mme Operator, ouvrière à l’usine Frostsea, rencontre Mr Personal, chef du service R.H.

 - Il parait qu’on embauche… Si ma fille pouvait venir travailler chez nous, ce serait bien...

 Le lendemain, Mr P. en parle au chef d’atelier de Mme O.

 - Il n’en est pas question, rétorque ce dernier. Elle peut toujours attendre! Elle devait me poser la question d’abord, c’est moi son patron .

 

Toute personne doit pouvoir s’adresser où elle veut. La plus grande souplesse doit être admise. Il n’y a court-circuit ni de la part de Mme O., ni de Mr P., qui a parfaitement joué son rôle subsidiaire d’écoute auprès de l’employée, d’alerte et de conseil auprès du responsable d’atelier.

 

Il n’y a que la susceptibilité d’un chef qui, si ce genre d’incidents se reproduit, prouve qu’il n’est qu’un chefaillon.

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Par J.H | Avant | 01/02/2011 18:16 | Après | Histoires et paraboles | aucun commentaire | Version imprimable