Donner intérêt a bien faire ne relève pas de trucs, encore moins de discours. C’est un état d’esprit qui ne peut être compris, assimilé, mis en oeuvre qu’à la suite d’une réflexion tirée d’exemples, de faits - dont aucun ne doit être retenu comme recette - mais pouvant inspirer de multiples réalisations.
Toute ressemblance avec des situations connues serait purement fortuite
 

- Je travaille depuis 6 ans chez...C’est… c’était une bonne maison.
Ainsi se présente Mme du Rang, employée à temps partiel dans une société de restauration collective.
- Pourquoi parlez vous au passé ?
- Je sais ce qui fait plaisir à mes clients. Jusqu’en mai, j’étais avec un chef, avec lui c’était super. Je pouvais dire mon mot dans mon travail, décider de ce que j’allais faire pour mes clients, passer les commandes auprès de mes fournisseurs, fixer les prix, faire mon service. Mais depuis, j’ai touché un nouveau patron. Avec lui, je n’ai qu’à faire ce qu’il dit. C’est lui qui décide de tout, sans même m’en parler.
- Une petite prime peut compenser cette nuisance ; on pourrait l’appeler « prime de mauvais chef », suggère, provocateur, l’animateur de la réunion.... Allez! disons 75 € !
- Bien sûr, je prends. Mais ce n’est pas ça qui me donnera le coeur à l’ouvrage.

Sa rémunération était voisine d’un Smic à temps partiel.

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