La motivation ne s'achète pas
Donner intérêt a bien faire ne relève pas de trucs, encore moins
de discours. C’est un état d’esprit qui ne peut être compris, assimilé, mis en
oeuvre qu’à la suite d’une réflexion tirée d’exemples, de faits - dont aucun ne
doit être retenu comme recette - mais pouvant inspirer de multiples
réalisations.
Toute ressemblance avec
des situations connues serait purement fortuite
Ainsi se présente Mme du Rang, employée à temps partiel dans une société de restauration collective.
- Pourquoi parlez vous au passé ?
- Je sais ce qui fait plaisir à mes clients. Jusqu’en mai, j’étais avec un chef, avec lui c’était super. Je pouvais dire mon mot dans mon travail, décider de ce que j’allais faire pour mes clients, passer les commandes auprès de mes fournisseurs, fixer les prix, faire mon service. Mais depuis, j’ai touché un nouveau patron. Avec lui, je n’ai qu’à faire ce qu’il dit. C’est lui qui décide de tout, sans même m’en parler.
- Une petite prime peut compenser cette nuisance ; on pourrait l’appeler « prime de mauvais chef », suggère, provocateur, l’animateur de la réunion.... Allez! disons 75 € !
- Bien sûr, je prends. Mais ce n’est pas ça qui me donnera le coeur à l’ouvrage.
Sa rémunération était voisine d’un Smic à temps partiel.
Par Yves | Avant | 25/09/2006 15:02 | Après | Histoires et paraboles | aucun commentaire |