Le droit à l’erreur ... qui peut être contre ? Cette formule sympathique est pourtant une mauvaise réponse à une bonne question !

De quoi s’agit-il ?

Dans l’entreprise, est-il important que les erreurs commises soient rapidement connues afin d’être rapidement corrigées ? La réponse est évidente ; le temps c’est de l’argent ! Plus tôt les erreurs sont connues, plus tôt elles sont réparées et moins leurs conséquences sont importantes.

Est-il important de savoir prendre des risques, ce qui suppose un certaine dose d’échec ? Là aussi, il est clair qu’il n’y a pas de progrès sans risque et donc pas d’entreprise sans des personnes qui inventent le futur et fabriquent du certain avec de l’incertain.

Dans le même mouvement, les entreprises dépensent une part considérable de leur énergie à combattre les erreurs, les loupés, les rebuts, les disfonctionnements, etc.

Les entreprises sont obsédées par la qualité des produits et services livrés, par leur fiabilité. Parce que Le Client doit être protégé de tout ennui ! Le Client, lui, ne tolère pas l’erreur ! Le Client n’achète pas l’erreur !

Le droit à l’erreur n’existe donc pas !

Ce qui existe, ce sont des personnes qui commettent des erreurs, simplement parce qu’avec les meilleures intentions du monde, nul n’est parfait et donc à l’abri...

Le reste est une question de bon sens.

Il faut être intolérant vis à vis des erreurs mais tolérant vis à vis des personnes qui les ont commises.
C’est aux managers qu’il appartient de faire vivre dans la pratique cette distinction vitale, pour libérer la parole, encourager les progrès et obtenir la performance attendue.

Répondre à cet article