Ou art de "se faire mousser" ...

Comment neutraliser de telles attitudes qui sont autant d'obstacles
à l'esprit de service,
au souci de mettre en valeur les autres,
à l'esprit de vérité et de cohésion ?


La difficulté
Chacun est doté de qualités et de défauts. Face à cette réalité, que fait l'entreprise ?
Le système d’évaluation et de reconnaissance mis en œuvre ne stimule-t-il pas ce qu'il y a de retors, d'ambigu, voire de nocif ?
L’absence de « règles du jeu » claires ou des règles trop complexes ne donnent-elles pas intérêt à faire n’importe quoi ?
Les dirigeants prennent-ils soin de définir ce qui est bon et souhaitable pour les hommes et l'entreprise ?

Ce qui est en question 
les valeurs de références de l'entreprise.
Que doit-on y faire pour progresser et "faire carrière" ?

*   Si les dirigeants et les managers de tous les niveaux  ne se préoccupent pas de cette question essentielle, alors, « rien n'étant vrai ni faux, bon ni mauvais, la règle est de se montrer efficace »
A. Camus, L'homme révolté Ainsi tous les comportements, tous les moyens sont bons pour parvenir à la fin recherchée (des résultats quantitatifs à court terme ? ...). C'est la loi de la jungle.

*   Les résultats ne peuvent pas être atteints de façon durable à n'importe quelles conditions. Ils procèdent de la politique d'entreprise, c'est-à-dire de la façon dont les comportements des personnes sont explicitement orientés.

*   Ce qui démontre l'importance du choix des critères de savoir-être ou savoir-vivre en entreprise. Ceux-ci doivent avoir pour effet "d'éliminer" le collaborateur courtisan ou "cireur de pompes", le "cadre aux dents longues", le "combinard" ou le "semeur de discorde".

Ce qui peut être fait


• Les critères retenus, - communs à tous et connus de tous -, doivent inspirer tout acte d’évaluation et de  reconnaissance et de management des hommes : l'information, la consultation, la délégation, l'octroi des récompenses, des facilités ou des pénalités...

ATTENTION !

Quant à ceux qui ont tendance à "se faire valoir" et à "se vendre", ne les y pousse-t-on pas lorsque la révision des salaires se fait à date fixe ?

Le collaborateur est placé dans la situation où il a intérêt à "jouer la comédie", à passer "la brosse à reluire" jusqu'à réception de la manne ... pour sitôt après, "enfiler les  charentaises".
Le chef peut se "faire illusionner" par le zèle temporaire, la disponibilité momentanée. A contrario, le collaborateur consciencieux et fiable qui traverse une période difficile au moment de la révision annuelle des salaires, court le risque d'être mal apprécié.


Il y a des entreprises où les augmentations peuvent avoir lieu onze fois par an, et toutes sortes de signes de reconnaissance tous les jours !

Les petits cadeaux entretiennent l'amitié

La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne,
dit la sagesse populaire.
Qui constate que son patron s'intéresse à lui et a l'initiative de la reconnaissance n'a plus qu'un souci : mettre dans son travail toutes les qualités qui font un bon service.
Il sait que cet apport sera mis en valeur sans être obligé de quémander de la reconnaissance, ou de "se faire mousser".

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