Utiles précisions

apportées par le président d’une entreprise,
en conclusion d’une réunion de travail
avec son management.

►   Privilégier le rôle de chacun dans l’entreprise en respectant son domaine de responsabilité est tout le contraire du laxisme, du « consensus mou » ou de la démagogie. Cette ligne de conduite est exigeante car elle repose sur des principes d’action contraignants ; être force de mise en valeur des autres, être facteur de cohésion et source de proposition et de critique n’est pas facile et pas forcément naturel ! C’est pour cela que ces points de repères sont l’armature de notre politique et qu’ils ont été choisis pour juger de la qualité de service de chacun. Aller sciemment à l’encontre de ces critères d’appréciation, qui doivent inspirer tous nos actes en relation avec les personnes et les services, c’est s’exposer à sanctions.

►   De même il est difficile de veiller à ne pas empiéter sur le travail des autres ! Cela demande réflexion avant action. Notre volonté de laisser exercer initiatives et décisions au plus près de la réalisation, ne signifie pas abandon. Confiance et délégation ne sont pas indépendance. Chacun dans sa fonction, son poste, sa tâche n’est qu’une part de l’objectif que nous poursuivons : servir le client. Aussi, tout le monde peut venir voir ce qui se passe ailleurs, poser des questions, savoir où l’on en est. Cet avis est tout particulièrement à destination  de ceux qui seraient tentés par les baronnies, murailles en béton et autres forteresses !

►   Être facteur de cohésion ne signifie pas se taire ou pratiquer la langue de bois. Osez parler, questionner, critiquer…mais de façon constructive, c’est à dire en faisant des propositions et en s’adressant au bon interlocuteur. Par ailleurs, il convient de rappeler que celui qui rend compte de ses propres erreurs, fait part de ses doutes, signale des anomalies ou des incohérences dans le fonctionnement de l’entreprise REND UN GRAND SERVICE. Dans de tels cas, LE SILENCE EST COUPABLE.

Voilà trois précisions bien utiles
pour pallier les dérapages
liés à nos natures de bipèdes faillibles.

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