pour la plus grande satisfaction des clients

 
Si l'on suit le raisonnement
selon lequel la finalité de l'entreprise est dans le personnel ...
on en arrive à la réalisation des Ateliers Nationaux
et à tout système d'économie dirigiste,
avec les succès que l'on connaît.

   Les clients sont l'unique fédérateur : ils sont la cause extrinsèque. L'entreprise ne vit pas par elle-même et pour elle-même.
   Tous les moyens - dont les hommes - en sont les causes intrinsèques, ordonnées aux clients. Et parmi celles-ci, les hommes sont la cause déterminante - qu'ils soient membres du personnel, fournisseurs ou actionnaires -  du bon choix et de l' utilisation des moyens mis en œuvre en vue de l'objectif commun.

   D'où la nécessité d'une politique qui crée des conditions telles que les hommes aient un intérêt personnel à œuvrer pour l'intérêt commun : servir les clients le mieux possible, le plus longtemps possible.
  
   Et cette politique - art de faire vivre les hommes ensemble - concerne aussi bien le personnel, les fournisseurs et sous-traitants, les actionnaires...que les représentants des collectivités locales, publiques et administratives.
   Cette politique elle même n'est qu'un moyen pour mieux assurer la finalité recherchée : satisfaction et fidélité des clients.

   La politique menée dans l'entreprise à l'égard du personnel est de toute première importance. Mais il est tout aussi indispensable que cette préoccupation politique se porte sur les fournisseurs - ce que beaucoup d'entreprises essayent de faire tant bien que mal. De même, les actionnaires doivent trouver un intérêt personnel à assurer la stabilité financière : d'où les grandes manœuvres entreprises par de grands groupes pour choyer les actionnaires. Quant à la dernière catégorie de personnes, nous constatons tous les jours - à part d'heureuses exceptions au niveau des représentants de petites collectivités locales ou de certaines administrations - qu'elle est plus un frein qu'une aide à la poursuite du but de nos entreprises : face au monstre bureaucratique et technocratique français et maintenant européen, il semble que les dirigeants n'aient que peu de pouvoirs pour agir, cherchant en vain à qui s'adresser.

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