Selon un sondage CSA ANACT-Liaisons Sociales-France Info réalisé en avril 2004 auprès de 953 personnes, les salariés jugent la sécurité au travail et la préservation de la santé au travail très importants.
 
Mais les relations humaines, la reconnaissance, le climat social, les relations avec les clients, leurs collègues et leur hiérarchie sont estimés tout aussi essentiels. Qu'en est-il plus précisément ? Les cadres et les jeunes salariés se montrent plutôt critiques face à leur propre qualité de vie au travail. Ils ne sont, par exemple, pas satisfaits des possibilités d'évolution, de la reconnaissance de leur travail et du climat social de leur entreprise, surtout pour les 18-34 ans.

Le contexte psychologique et social prennent le pas sur les conditions matérielles de travail. Au final, 93% des salariés font d'abord confiance... à eux-mêmes pour améliorer la qualité de vie dans l'entreprise, puis à leur responsable hiérarchique, en dernier aux dirigeants et aux responsables des ressources humaines.
 
Qualité de vie au travail et politique humaine ne sont-elles pas en priorité une affaire de direction? Si chacun se crée ses propres conditions de qualité de vie au travail, il est aisé d'en imaginer les conséquences !

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