Réactivité...

...mot magique! Il est perçu dans beaucoup d'entreprises comme l'expression d' une qualité mise en oeuvre dans les manières de fonctionner.
Pourtant, à y réfléchir, c'est selon !

  • Si la réactivité est cette capacité à répondre avec plus ou moins de force, de vivacité et de cohésion à des événements extérieurs à l'entreprise, elle est indéniablement une qualité précieuse.
Ainsi en est-il de la réactivité face à la demande impromptue d'un client, ou à une rupture de matière première du fait d'un fournisseur; il en va de même lorsque l'entreprise est à même de contrebalancer les effets d'une situation interne non prévisible et maîtrisable : épidémie invalidant temporairement le personnel, événement climatique, incendie, casse technique ....
La réactivité est alors signe de bonne santé.
  • Mais peut-on dire que la réactivité soit une qualité quand celle-ci n'est que la contrepartie de carences, de difficultés engendrées par de mauvais fonctionnements internes : loupés d'informations, manque d'implication des intéressés dans une décision, refus de coopérer et de faire des compromis entre services, manque d'explications...
Autant de loupés qui seront à l'origine de...réactions certaines : du client ulcéré de ne pas voir avancer la solution à ses difficultés, du collègue ou du collaborateur qui refuse de participer au règlement d'une affaire dans laquelle il aurait du être consulté dès le début, du patron de service mis devant le fait accompli...
Si la réactivité qui s'ensuit est positive,
dans le sens que la pire des choses serait l'inertie et la passivité,
il n'en reste pas moins qu'il serait préférable d'éviter ces dysfonctionnements,
inutilement consommateurs d'énergies, de temps, d'argent,
et producteurs d'humeurs, de rumeurs et parfois de...tumeurs !

Le fait de partager et de pratiquer des règles d'action commune au sein du management permet de limiter les erreurs.

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