Donner intérêt a bien faire ne relève pas de trucs, encore moins de discours. C’est un état d’esprit qui ne peut être compris, assimilé, mis en oeuvre qu’à la suite d’une réflexion tirée d’exemples, de faits - dont aucun ne doit être retenu comme recette - mais pouvant inspirer de multiples réalisations.
Toute ressemblance avec des situations connues serait purement fortuite
                                        

   Un manutentionnaire aux expéditions est intrigué : son client, dont il a l’habitude de charger les camions, ne s’est pas présenté depuis plusieurs jours.

   - Ne vous en faites pas, il y a assez de travail comme ça ! lui rétorque le chef.

   C'est vrai, quoi ! Il est déjà assez délicat de s'occuper des clients à servir, si il faut encore s'intéresser aux raisons pour lesquelles on ne sert pas un client...

   Peu après, circulent des rumeurs : perte de clients, réduction de production, transfert de lignes de fabrication, menaces sur l’emploi...jusqu’aux tracts « NON à la fermeture ! ». Le tout ponctué de démarches des représentants du personnel et des syndicats auprès du maire et du sous-préfet.

Une supposition en rejoint une autre. Toute question posée est importante pour celui qui la pose. L’absence de réponse, une réponse imprécise ou qui n’émane pas de quelqu’un dont la crédibilité est engagée, crée le trouble et la suspicion , nourrit de nouvelles questions et alimente ragots et rumeurs.

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