C'est normalement Renault qui aurait du officiellement annoncer le passage à courte échéance de 15 000 salariés en travail nomade et en télétravail . Au lieu de cela, c'est la CFDT qui a publiquement manifesté ses craintes.

Ce type d'organisation est pourtant éprouvé dans de nombreuses sociétés comme IBM, Sun Microsystems ou Best Buy. De la liberté permise grâce à un management par objectifs, une responsabilisation des salariés qui autorise la suppression des contrôles tâtillons mais une grande préparation et une communication soignée pour mettre le programme en place.

IBM a ainsi mis une dizaine d'année à faire évoluer son organisation, en affichant une volonté claire et en expliquant soigneusement le changement. Il semble malheurseusement, d'après les informations sur la projet de Renault que la préparation du projet soit bâclée et risque de nuire à une évolution bénéfique.

De quoi, en effet, affoler les salariés et les syndicats.

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